La charpente du bâtiment principal a été élevée selon l’analyse dentochronologique réalisée dans le cadre du diagnostic du bâtiment avec des bois datés des années 1517, avec une utilisation de ces bois lors d’une surélévation estimée au XVIe.
Une nouvelle charpente a été mise en place lors de cette phase. Il s’agit d’une structure à pannes qui porte une toiture en appentis et une demi-croupe au sud. Elle comprend deux arbalétriers et un arêtier assemblé à tenon-mortaise en tête à l’un des arbalétriers. Ces éléments de forte section sont en sapin ou en épicéa selon les cas et sont équarris à la hache. L’arbalétrier sud a été daté après 1515, ce qui laisse supposer que la surélévation appartient bien à cet état.
Des chevrons en chêne couvrent l’escalier distribuant les étages et le comble. Ils ont été débités manuellement en quartier ou en demi-brin à la scie.
Concue avec peu de moyens et de notions de charpente, Cette structure a résisté depuis, notamment grâce à des consolidations plus ou moins hasardeuses, plus ou moins pérennes. Pour autant, cela a généré des dégâts sur le reste du bâti, créant notamment des fissures dans les façades.
Aujourd’hui, les dégradations sont nombreuses, tant au niveau structurel qu’intégrité des éléments.
Une reconstruction totale et urgentissime, tenant compte de notions élémentaires de répartition des charge, doit être envisagée avant tout autre action de rénovation ! Les photos parlent d’elle-mêmes !












